Avant de se lancer dans les détails de l’addiction aux jeux vidéo, faisons un petit point définition. L’addiction, c’est quand une activité ou une substance devient un besoin irrépressible, au point de perturber ton quotidien. Elle s’accompagne souvent d’un sentiment de perte de contrôle, de culpabilité, et d’une grande difficulté à s’arrêter, même quand tu en vois les effets négatifs. Contrairement à ce qu’on pourrait croire, l’addiction n’est pas toujours liée à une substance (comme l’alcool ou la drogue). Il existe aussi des addictions comportementales : jeux d’argent, réseaux sociaux… ou jeux vidéo. Tu peux passer beaucoup de temps à jouer sans être accro. Ce qui fait la différence, c’est l’impact sur ta vie. Si tu continues à gérer tes obligations (études, travail, relations sociales, sommeil…) et que tu peux faire des pauses sans problème, pas de souci. En revanche, si ton monde tourne uniquement autour du gaming, il est peut-être temps de te poser des questions. Petit coup de pouce KLEY en cas de difficultés à concilier jeux vidéo et révisions : voici notre guide pour t’aider à te concentrer pour étudier !
L’addiction aux jeux vidéo ne se résume pas à "jouer beaucoup". C’est surtout une question d’équilibre, ou plutôt de déséquilibre. Cette addiction est reconnue comme une maladie à part entière par l’OMS depuis 2018. Il ne faut donc pas prendre ce phénomène à la légère, car il peut avoir de lourdes répercussions sur ta santé.
Voici quelques signes qui doivent t’alerter :
Tu penses constamment aux jeux vidéo, même quand tu ne joues pas.
Tu joues de plus en plus longtemps, parfois au détriment de ton sommeil ou de tes repas.
Tu te sens mal quand tu ne peux pas jouer (anxiété, irritabilité, frustration).
Tu négliges tes obligations (école, boulot, vie sociale) pour jouer.
Tu mens à tes proches sur le temps que tu passes à jouer.
Tu perds l’intérêt pour d’autres activités que tu aimais avant.
Tu continues à jouer même quand ça a des conséquences négatives (notes en chute libre, tensions familiales, isolement...).
Si tu te reconnais dans plusieurs de ces points, c’est peut-être que ta pratique est en train de basculer vers une dépendance.
Contrairement à ce qu’on peut entendre, l’addiction aux jeux vidéo n’est pas qu’un “caprice d’ado”. Elle peut avoir des conséquences bien réelles sur ta santé physique et mentale. Il est important de connaître ces risques afin de préserver ta santé physique et mentale, ainsi que tes relations sociales.
Une addiction aux jeux vidéo te pousse à passer des heures sur ton écran, souvent jusque très tard dans la nuit. Résultat : tu te couches à 4h du mat’ pour finir une partie… Ça peut sembler inoffensif de prime abord, mais à long terme, cette habitude risque de provoquer des troubles du sommeil parfois difficiles à traiter.
Le deuxième risque est directement lié aux troubles du sommeil : c’est la fatigue chronique. Maux de tête, douleurs musculaires dues à la posture prolongée, irritabilité, sautes d’humeur… Des symptômes qui peuvent vite devenir difficiles à gérer et qui peuvent altérer ta qualité de vie, tes relations, tes résultats scolaires ou professionnels…
Enfin, être addict aux jeux vidéo signifie peu ou pas d’activité physique, ce qui augmente sur le long terme les risques de prise de poids, problèmes cardio-vasculaires et douleurs chroniques.
L’anxiété, le stress voire la dépression : autant de maux qui peuvent s’installer quand tu joues pour fuir la réalité ou te sentir mieux. En cas d’addiction aux jeux vidéo, le repli sur soi est fréquent. Tu te coupes petit à petit de ton entourage, tu peux même ressentir un sentiment d’échec ou de vide quand tu ne joues pas. Tu n’as plus envie de rien, même rédiger ta liste de courses étudiantes est un calvaire.
Tu ne vois plus tes amis IRL, tes liens familiaux se distendent, les disputes sont fréquentes et ton entourage ne comprend pas ton attachement aux jeux. À l’école ou au travail ça ne va plus non plus : concentration en berne, retards, absences, perte de motivation… Si tu joues beaucoup aux jeux vidéo et que tu te reconnais dans cette situation, c’est peut-être que tu souffres d’une addiction.
L’industrie du jeu vidéo a trouvé la recette secrète pour captiver les gamers, et ça fonctionne. Entre les systèmes de récompense, les niveaux à débloquer, les classements, les quêtes infinies… ils exploitent les mêmes mécanismes que ceux qui rendent certaines substances addictives. On t’en dit un peu plus sur le lien entre jeu vidéo et addiction.
Les jeux offrent une sensation de réussite rapide et facile d’accès. Tu avances, tu gagnes, tu maîtrises. Contrairement à la vraie vie, où les efforts paient parfois bien plus tard (et pas toujours).
Quand la réalité est pesante, les jeux vidéo sont un refuge parfait. Tu entres dans un autre monde, tu contrôles ton environnement, tu choisis ton identité. Un moyen de fuir les soucis du quotidien.
Certains jeux (MMORPG, FPS multijoueur, etc.) permettent de créer des liens avec d’autres joueurs. Et si ton cercle IRL ne t’apporte pas ce sentiment d’appartenance, tu peux vite te sentir mieux en ligne que dans la vie réelle.
Bonne nouvelle : il est possible de s’en sortir, sans forcément couper tous les ponts avec ta passion. Chez KLEY, notre objectif est de t’accompagner dans tes réussites comme dans tes moments moins fun. On te donne les étapes pour te sortir d’une addiction aux jeux vidéo.
C’est le premier pas. Si tu es en train de lire cet article, c’est déjà que tu te poses des questions. Et c’est une excellente chose. Il ne s’agit pas de se juger, mais d’observer sa propre pratique.
La deuxième étape consiste à essayer de reprendre le contrôle progressivement, sur ton rythme de vie, ta routine, ton planning, etc. Par exemple :
● Fixe-toi des limites de temps de jeu (avec une alarme ou une appli).
● Crée-toi un planning équilibré où tu gardes du temps pour d’autres activités (sport, lecture, sorties, etc.).
● Fais des pauses régulières quand tu joues : toutes les 60 minutes, au minimum.
Au début, ce sera sans doute difficile, mais avec de la persévérance et surtout de la bienveillance, tu retrouveras peu à peu des habitudes plus saines. Et n’oublie pas : la guérison n’est pas linéaire ni instantanée, ce n’est pas grave si tu ne réussis pas tout de suite à modifier radicalement tes habitudes.
L’addiction est dangereuse, parce qu’elle nous isole du reste du monde, souvent sans qu’on s’en rende compte. Essayer de reconnecter avec le “monde réel”, avec ses proches et ses hobbies, peut vraiment faire du bien. Tu peux, par exemple :
● Reprendre contact avec tes proches, même si ça demande un effort au début.
● Retrouver des activités que tu aimais ou en découvrir de nouvelles (jette un oeil à nos idées d'activités à faire à la maison seul, en famille ou entre amis).
Pratiquer une activité physique, même douce (comme la marche à pied), pour réhabituer ton corps à bouger.
L’addiction aux jeux vidéo n’est pas une honte, et tu n’as pas à gérer ça seul. Il existe des psychologues spécialisés dans les addictions comportementales, des centres d’écoute, des forums, des associations. Parler, ça soulage, et ça aide à avancer. Sache qu’au sein de nos résidences étudiantes, que ce soit à Paris, Brest ou Montpellier, la KLEY Family est à ta disposition pour t’écouter et t’épauler 7j/7, et 24h/24.
Pas forcément. L’objectif n’est pas de diaboliser les jeux vidéo. Ils peuvent avoir de nombreux effets positifs : développement de la logique, créativité, esprit d’équipe, coordination œil-main… Le tout, c’est la modération.
Si tu arrives à jouer avec plaisir, sans que ça empiète sur le reste de ta vie, c’est tout à fait sain. Si tu sens que tu perds pied, là, il faut réagir.
Être passionné par les jeux vidéo, ce n’est pas un problème. Ce qui en devient un, c’est quand le jeu prend toute la place. L’addiction aux jeux vidéo, ça se repère, ça s’apprivoise, et surtout, ça se soigne !
Le plus important, c’est de t’écouter, d’être honnête avec toi-même, et de trouver un équilibre qui te permet de t’amuser sans te perdre. Et si jamais tu sens que tu as besoin d’un coup de main, n’oublie pas : tu n’es pas seul.
La team KLEY est là pour toi, à travers toute la France, dans des résidences all inclusive comme Caen, Toulouse ou Lyon !